Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RICKEN, Jean-François « FRANTZ »

Né à Cleves (Düsseldorf) le 11 décembre 1858 — Employé - Allemagne - Genève — France — Londres
Article mis en ligne le 25 octobre 2011
dernière modification le 3 mai 2025

par R.D.

En 1882 Jean Fraçois Ricken était réfugié en Suisse où il avait été impliqué à Genève dans une rixe où un agent avait eu la jambe brisée ; arreté il avait bénéficié d’un non lieu et était allors parti pour Lausanne.

En juillet 1885 Jean François Ricken avait été l’objet d’un arrêté d’expulsion de Belgique lors de l’affaire liée au journal Ni Dieu ni maître(Bruxelles, 1885-1886) (voir Montant).

En 1890 il se trouvait de nouveau à Geève où il travaillait dans la maison Demaure, fabricant d’appareil et d’instruments de chirurgie et où il demeurait 40 rue du Marché. En 1891 il était membre de la société allemande qui se réunissait rue Guillaume-Tell. Dans la réunion tenue le 21 mars 1891 au siège de la Société allemande, il a figuré parmi les meneurs qui ont provoqué la manifestation qui a eu lieu le lendemain soir, à l’occasion de la conférence religieuse donnée par le pasteur allemand Stoecker à la salle de la Réformation, " mais il a réussi à s’échapper au moment où la police est intervenue". Il était d’autre part très lié au compagnon Schultze, expulsé de Genève cmme "meneur anarchiste" résidant à Annemasse et auquel il rendait souvent visite.

Venant de Paris, Jean François Ricken avait été signalé le 1er mai 1892 lors de son passage à la frontière en direction de Bruxelles ou d’Anvers.

Expulsé de France par arrêté du 13 juillet 1894, Jean François Ricken dit Frantz s’était réfugié à Londres où il résidait 26 Warren street. Il était déjà à Londres tout début 1894, avait été en contact avec Théodule Meunier et en avril avait été libéré de prison. Signalé comme « d’une taille exceptionnelle » et doté « d’une barbe en fer à cheval », son nom figurait alors sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue de la « surveillance aux frontières ». Selon la police il parlait couramment le français, l’allemand, l’anglais et le hollandais.


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