José Clavero avait commencé à militer très tôt dans le mouvement libertaire, ce qui l’avait obligé, étant recherché, à quitter Grenade à l’âge de 18 ans. Il allait à Séville où sa participation aux luttes ouvrières l’obligeait une nouvelle fois à fuir d’abord à Valence puis à Madrid.
Vers 1923 il était arrêté à Madrid et était condamné à une lourde peine de prison. Emprisonné à Chinchilla, puis à Talavera de la Reina (1935), il ne dut sa libération qu’à l’amnistie de février 1936. Dès le début du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut milicien puis fit toute la guerre sur le front du Centre dans l’unité de Cipriaono Mera. Faut prisonnier à la fin de la guerre, il fut d’abord interné dans un Bataillon de travailleurs forcés puis condamné à 14 ans de prison. Libéré conditionnel au bout de plusieurs années, il passait alors en France où il allait militer à la FL-CNT de Toulouse et Balma jusqu’à son décès survenu le 5 mai 1973.