Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

YVERNEL, Georges « BOUCLETTE »

Né à Paris XIe le 8 octobre 1907 — mort le 30 juin 1980 — Ouvrier métallurgiste — CNTF — ASRAS — Paris
Article mis en ligne le 21 décembre 2011
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Georges Yvernel dit Bouclette, était le fils d’un ouvrier en ivoire Louis Julien et d’une mécanicienne, Marie Grisel.

Dans sa jeunesse et avant de devenir ouvrier métallurgiste, il avait travaillé aux Glacières de Paris, livrant à dos d’homme des pains de glace, lors d’énormes chargements de près de 80 kilos, aux cafés et bistrots de Paris.

Lors du congrès de la 2e Union régionale (Paris) de la CNTF, tenu le 12 octobre 1952, Georges Yvernel, qui demeurait 32 passage du Désir (10e arr.) fut élu trésorier du bureau de l’UR tandis que Lola Roussel était nommée secrétaire. Il était également, depuis 1949, le trésorier du syndicat industriel des métaux aux cotés de Ottie (secrétaire) et de Brière (secrétaire adjoint) et le secrétaire de la Fédération industrielle des métaux et collaborait au bulletin Action directe (Paris, 1949-1954, au moins 30 numéris), l’organe du syndicat CNT des métaux de la région parienne dont le directeur était E. Rotot ainsi qu’au Combat syndicaliste.
Dans ces années il assura la formation de plusieurs militants anarchosyndicalistes dont celle de Thierry Porré.

L’année suivante, au congrès tenu le 29 novembre 1953, il fut reconduit au bureau de l’UR avec entre autres René Bonneau, Charles Martin, E. Akoun et Malfatti. Les 19-23 juillet 1953 il avait été l’un des huit délégués de la CNTF au 8e Congrès tenu par l’AIT à Puteaux. En 1956 il était toujours le trésorier de la 2e Union régionale de la CNTF. Puis l’année suivant et à la suite de la création de l’Union des syndicalistes à laquelle il avait participé, il avait été exclu de la CNT.

Georges Yvernel fut le directeur de nombreux organes du mouvement libertaire dont CILO puis Bulletin du CILO (Paris, mars 1958- septembre 1965, 33 numéros) organe de la Commission internationale de liaison ouvrière animée par Louis Mercier, Confrontacion (Paris, 1978) bulletin intérieur des Agrupaciónes confederales liées au groupe Frente Libertario, de 1972 à 1977 de Solidarité ouvrière (Paris, 1971-1982, une centaine de numéros) organe de l’ASRAS, Interrogations (Paris-Turin, 1974-1979, 18 numéros), Lutter (Orléans, 1977-1980, 6 numéros) organe de l’Organisation combat anarchiste (OCA).

Georges Yvernel est décédé à Paris le 30 juin 1980.


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