Contremaître sur le port, Yves Le Bouc, qui résidait 5 rue Bugeaud à Brest, avait été inscrit au premier recensement des anarchistes du Finistère établi en novembre 1893. Sue le second recensement de décembre 1894 il était qualifié “exalté, mais n’est pas dangereux”.
Il s’agit vraisemblablement du Le Bouic (sic), ancien contremaitre au port, mis à la retraite d’office, qui avait été pressenti lors d’une réunion en juin 1896, pour diriger un atelier d’apprentissage pour les fils des compagnons, mais il semble que ce projet n’ait pas abouti. A la fin de cette réunion, il avait chanté La Marianne, La Carmagnole et La Cloche de Bois. Selon la police, qui le considérait comme dangereux, il avait la liste de tous les anarchistes de la région et c’est à son domicile que se trouvaient de nombreux emblèmes dont les draps mortuaires rouge et noir. Il était particulièrement lié au compagnon François Leroux.