Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MINUE FRANCO Liberato

Né le 25 juin 1912 à Huesca (Aragon) — FAI — CNT — Barcelone (Catalogne) — France
Article mis en ligne le 1er février 2013
dernière modification le 6 août 2024

par ps

Pendant les premiers mois de la guerre civile et de la révolution Liberato Minué fit partie du Comité d’investigation de la CNT-FAI dirigé par Escorza. Il fut l’orateur de plusieurs meetings à Barcelone (novembre 1936, mars 1937) et à Pins del Vallés (mars 1937).
Il était séparé de Dolores del Val (née en 1917 à Barcelone) et avait été un temps employé à l’Ambassade d’Espagn e à Paris. A l’autome 1938 il résidait 87 rue de Rome et se disait commerçant. Fin 1938 ou début 1939 il s’était rendu en Suisse avant de revenir à Paris.

Minue participait dès mars 1939 à la réorganisation de la FAI et à un projet d’intensification de la propagande en liaison avec les comités départementaux du sud (Perpignan, Touloiuse, Narbonne, Montpellier, Marseille et Nîmes). Il fut expulsé de France par arrêté du 7 mars 1939 et fut assigné à résidence à Riuecros (Ariège) d’où le 29 mars il s’était enfui et était activement recherché. Il se serait fait appeler G. Vila Boffil.
Dans un rapport du 3 octobre 1939, la police, ne reculant devant aucune infamie, l’accusait, comme à d’autres militants espagnols, (dont Aurelio Fernandez Sanchez), d’avoir été en Espagne « en relations suivies avec des agents de la Gestapo ».


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