Pendant les premiers mois de la guerre civile et de la révolution Liberato Minué fit partie du Comité d’investigation de la CNT-FAI dirigé par Escorza. Il fut l’orateur de plusieurs meetings à Barcelone (novembre 1936, mars 1937) et à Pins del Vallés (mars 1937).
Il était séparé de Dolores del Val (née en 1917 à Barcelone) et avait été un temps employé à l’Ambassade d’Espagn e à Paris. A l’autome 1938 il résidait 87 rue de Rome et se disait commerçant. Fin 1938 ou début 1939 il s’était rendu en Suisse avant de revenir à Paris.
Minue participait dès mars 1939 à la réorganisation de la FAI et à un projet d’intensification de la propagande en liaison avec les comités départementaux du sud (Perpignan, Touloiuse, Narbonne, Montpellier, Marseille et Nîmes). Il fut expulsé de France par arrêté du 7 mars 1939 et fut assigné à résidence à Riuecros (Ariège) d’où le 29 mars il s’était enfui et était activement recherché. Il se serait fait appeler G. Vila Boffil.
Dans un rapport du 3 octobre 1939, la police, ne reculant devant aucune infamie, l’accusait, comme à d’autres militants espagnols, (dont Aurelio Fernandez Sanchez), d’avoir été en Espagne « en relations suivies avec des agents de la Gestapo ».