
Militant actif de la CNT de la province de Teruel, Julio Prades Perfages était le fils de Ramón Prades Llonga et de Lucía Perfagés Armengol. Il était marié à María Rosa Ribera Costó dont il aura 6 enfants (Ramón Jacinto, Alfredo, Lourdes, Pilar, Rafaela, Aniceto et Tomás).
Il avait été emprisonné après le mouvement révolutionnaire de décembre 1933 en Aragon mais avait été libéré faute de preuves.
Pendant la guerre et la révolution, il participa aux collectivités agricoles de Mazaleon dont était également membre son fils Ramon Jacinto Prades qui sera emprisonné par les staliniens lors de l’offensive de l’été 1937 contre l’Aragon libertaire.
Passé en France lors de la Retirada, il avait été interné au camp de Bram. Le 10 janvier 1941 il fut condamné en Espagne pour rébellion à 5 ans d’interdiction totale des droit s et à 5000 esetas d’amende.
Il s’était installé à la Libération à Angoulême où il continua de travailler comme ouvrier agricole et où il milita à la FL-CNT jusqu’à son décès survenu le 22 août 1967 au domicile de l’une de ses filles.