Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

HOUCHARD, Jean

Né à Paris le 28 décembre 1845 — Bijoutier — Levallois (Hauts-de-Seine)
Article mis en ligne le 21 mars 2016
dernière modification le 7 août 2024

par ps

Jean Houchard demeurait 26 rue Valliers à Levallois. Il était en contact en 1894 avec la famille de Louis Galau et avait été arrêté en décembre 1894 lors de l’affaire du groupe de cambrioleurs de Spannagel. Lors de la perquisition à son domicile avait été saisi un très grand nombre de journaux (Le Père Peinard, L’Egalité, La Révolte) et de brochures anarchistes. Lors du procès de ce groupe tenu le 25 juin 1895 il fut l’un des 9 acquittés tandis que notamment Émile Spannagel et Charles Pietri avaient été condamnés à de lourdes peines de travaux forcés.

Au début des années 1900 il demeurait toujours à Levallois, 77 rue Chevallier.

En juillet 1902 il avait été l’un des signataires d’un texte protestant contre l’enterrement religieux de la camarade Jeanne Rousset (voir ce nom) publié dans Les Temps nouveaux.

Est-ce le Houchard qui en 1885 habitait 162 Avenue de Clichy, était membre de la Commission de secours aux familles de détenus politiques et participait aux réunions du groupe « La Panthère des Batignolles » ? Et le Houchard qui, à l’automne 1887, avait adhéré à l’éphémère groupe Le Tigre dont les fondateurs, Diamisis et Didier, avaient été dénoncés comme mouchards ?