Fils d’un couple d’artisans dans la réparation de vélos, Michel Hulot entra en 1951 comme ouvrier chez Thomson en région parisienne. Quelques mois plus tard, il adhérait à la CGT et à la Fédération anarchiste.
De 1952 à 1957, il fut le compagnon de Lola Roussel et milita avec elle à Levallois-Perret.
Proche de la tendance de Georges Fontenis, son activité s’accrut quand la FA se transforma en FCL. À partir de janvier 1954, il commença à signer de nombreux articles dans Le Libertaire.
Sous le pseudonyme de Jean-Louis, il rédigea la rubrique « Pertinences impertinentes » et signa Paul Dupas plusieurs articles anticolonialistes. Travaillant alors au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), il écrivit également des articles sur les conditions d’hygiène et de sécurité des travailleurs du nucléaire, et hostiles au nucléaire militaire.
Son activité syndicale s’accrut à partir de 1955.
Lors des élections législatives de janvier 1956 il avait été l’un des dix candidats présentés par la FCL dans le 1er secteur de Paris.
Il milita à la FCL jusqu’à la fin, figurant jusqu’en 1960 parmi les souscripteurs réguliers qui aidaient les « clandestins » de la FCL à régler les amendes qu’ils devaient à l’État. Le 30 juin 1958, il avait épousé Élisabeth Pietri*.
Militant syndical, il n’eut plus d’activité politique après la disparition de la FCL. En 2009, il était toujours membre de la CGT-Retraités.
Michel Hulot est décédé le 19 août 2021 aux Sables d’Olonnes (Vendée).