C’est encore enfant que Fernando Quero Garcia avait émigré à Barcelone avec sa famille. Devenu ouvrier lampiste, il commença à travailler à la compagnie du gaz et électricité de Catalogne, adhéra à la CNT et appartint dans les années 1930 aux Comités de défense de son quartier.
Après avoir résisté au coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut membre du Comité de défense confédéral, et, comme membre du syndicat Luz y Fuerza, membre du Comité régional catalan de la CNT.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis avait rejoint sa compagne et leur fille à Toulouse. Le 12 août 1942, suite à la dénonciation d’un agent du consulat franquiste, José Garca Pardo (responsable de l’arrestation de près de 200 réfugiés espagnols de la région de Toulouse), il était arrêté et interné au camp du Vernet d’Ariège d’où le 27 mai 1944 il fut transféré avec 180 autres prisonniers à la caserne Mortier à Paris pour être déporté en Allemagne ou dans les îles anglo-normandes. Libéré en juin 1945, il fut rapatrié en France et revint à Toulouse où il était membre de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) et où il décéda le 7 juillet 1988.