Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

HUGONNET, Louis, Edouard

Né le 25 août 1895 à Montereau (Seine-et-Marne) — tié en Espagne (?) Maçon — Montereau (Seine-et-Marne) - Espagne
Article mis en ligne le 15 juillet 2020
dernière modification le 3 septembre 2024

par R.D.

Louis Hugonnet était le fils de l’ouvrier faiencier Jean Hugonnet et de Augustine Louise Masson

Lors de la première guerre mondiale, Louis Hugonnet avait été appelé en 1915 et avait désert” ce qui lui avait valu d’être co,ndamné à 3 ans de travaux publics et interné à Bougie (Algérie) puis envoyé au camp de Clairefontaine pour y construire la ligne de chemin de fer entre Clairefontaine et l’Ouenza.

De retour en métropole, Louis Hugonnet, qui demeurait rue de Varennes à Montereau, tentait au printemps 1923 de constituer un groupe anarchiste en Seine-et-Marne.

En décembre 1924, il témoigna avec Joseph Buomore des sévices subis au camp de Clairefontaine lors de la campagne du Comité de défense sociale contre Biribi dans les colonnes du Libertaire quotidien. Il demeurait alors 34 rue des solitaires (XIXe arr.).

Le 10 juillet 1926, il avait épousé Marguerite Bournazel à Luberçac, dont il aura une fille (née en 1927).

En juillet 1930 il avait été condamné à 3 mois de prison suite à une bagarre.

Il figurait en 1935 sur une liste d’anarchistes de Montereau. Il était alors divorcé.

En octobre 1936 il fut volontaire en Espagne où il auraiut été tué lors d’un combat.