Juan Hierro avait commencé à travailler très jeune comme cheminot et avait adhéré à la Fédération anarchiste Ibérique et à la CNT. A l’été 1936 il parvint à gagner la zone républicaine après la prise de Saragosse par les franquistes. Il fut ensuite commissaire d’un bataillon de la 26e Division (Colonne Durruti).

Exilé en France lors de la Retirada et interné au camp du Vernet, Juan Hierro s’était ensuite installé à Mont-de-Marsan où il sera à plusieurs reprises secrétaire de la FL-CNT ainsi que de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA) où il se consacrera plus particulièrement à aller visiter les compagnons malades ou hospitalisés.

En mai 1945 il fut délégué au premier congrès tenu à Paris par le MLE-CNT, et délégué de la régionale n°7 au plenum national d’août 1946.

Il avait été ainsi nommé à l’été 1949 secrétaire à la propagande de la section de Mont-de-Marsan de la Solidarité internationale antifasciste (SIA) dont les autres responsables étaient Angel Palagos (secrétaire), Antonio Azqueta (trésorier), José Gil et José Marsellach (rapporteurs). Au printemps 1950 il avait été nommé secrétaire de la section aux cotés Joaquin Azqueta (trésorier) et de Esteban Ferrer (propagande).

Juan Hierro est décédé en avril 1974 à Mont-de-Marsan. Sa compagne Vicenta Tapias décédera à Mont-de-Marsan en 1985 (83 ans).

Il pourrait y avaoir identité avec le cheminot Hierro qui pendant la guerre avait été commissaire de la 141e Brigade Mixte et adhérent de la CNT de Lérida.