Gregorio Larrea Vivancos avait adhéré au syndicat CNT de la métallurgie de Bilbao en 1932. Membre de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL), il participait aux affrontements sur les barricades lors du mouvement révolutionnaire d’octobre 1934 avec entre autres Antonio Teresa Miguel et Candido Armesto Sanz dont il était l’ami.
Pendant la guerre civile il a été responsable d’une compagnie du Bataillon confédéral Isaac Puente et a combattu au Pays basque et aux Asturies. Après la chute du front nord, il était parvenu à rejoindre la Catalogne et début 1938 était capitaine adjoint de la 153e Brigade Mixte (ex Colonne Tierra y Libertad) sur le front d’Aragon. Après la chute de l’Aragon, il fit la retraite de Catalogne dans la 146e Brigade Mixte dont l’un des responsables était Antonio Teresa Miguel. Exilé en France lors de la Retirada, il participait dès 1943 à la réorganisation de la CNT clandestine, sans doute dans le Puy-de-Dôme. A la libération il était membre de la FL-CNT de Courgoul et lors de la scission du mouvement libertaire en 1945, se prononçait pour la tendance la plus orthodoxe. En 1946 il militait à Paris.